Gérer l’espace collectif et naturel du jardin

 

Cette parcelle collective d’artichauts est très bien entretenue. A part les artichauts et quelques brins de paille il n’y a rien d’autre qui pousse sur cette parcelle.

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Lorsqu’on creuse un trou dans cette parcelle on constate qu’il y a très peu de vers de terre.

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Cette parcelle où poussent des topinambours est encore couverte de déchets de légumes  (tomates, courges..) et d’herbes indésirables.

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Mais il suffit d’un petit coup de pioche en surface et tout de suite on y trouve des vers de terre.

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Pour que la mare garde un niveau d’eau acceptable en pleine été….

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…un raccordement a été fait pour que le trop plein de la réserve d’eau de pluie se déverse dans la mare.

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Lézards….

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et escargots trouvent nourriture et fraîcheur le long du mur.

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Quelques graines de courges dans le compost promet une bonne récolte sans aucun arrosage ni désherbage!

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Plantes semées sur place : haricot grimpant, courgette, tomate parmi les cives et les topinambours. Ces plantes qui ont poussées sur place sont en pleine forme et n’attirent pas les limaces.

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Semi spontané de tomate.

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Haricot grimpant parmi les topinambours qui serviront de tuteurs vivants.

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Les tas de branches et de déchets végétaux sont indispensables dans un jardin bio.Ils permettent à une multitude de petits animaux de trouver refuge et nourriture. Ils attirent entre autres les limaces qui se délectent des végétaux en voie de décomposition et boudent ainsi nos légumes devenus beaucoup moins attractifs pour elles. Ces tas de végétaux en décomposition génèrent une foule de bactéries et de champignons indispensables à la régénération de notre sol et à la bonne santé de nos plantes.

 

Petit tas au coin d’une parcelle. En alimentant régulièrement ce tas (feuilles de légumes malades, herbes indésirables, taille des bordures….) on nourrit les limaces et évite qu’elles aillent boulotter nos légumes.

A ce sujet, on préférera semer directement sur place.  En effet  replanter une plante préalablement cultivée sous abris va lui générer un stress qui va l’affaiblir et attirer les limaces. N’oublions pas : les limaces sont les petits éboueurs de la nature :  elles  éliminent tout ce qui est malade ou affaibli. Elles contribuent ainsi à limiter les champignons pathogènes et les maladies. Ce sont nos animaux charognards!

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Tas de déchets devant la barrière.

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Tas de branchages contre la barrière.

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Culture en lasagne : cette parcelle est consacrée à une future culture en lasagne. Premier stade : accumuler des déchets végétaux sur plusieurs épaisseurs. Le prochain stade consistera à recouvrir la parcelle de compost. Les légumes qui y seront cultivés bénéficieront d’un substrat particulièrement riche ainsi que d’un « micro climat » généré par la décomposition des déchets.

intérêt de cette méthode : valoriser les déchets végétaux du jardin et empêcher les herbes indésirables d’envahir la parcelle.

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Des arbustes et des fleurs poussent toute l’année le long du mur. Ils ne sont jamais arrosés, même en plein été et pourtant ne souffrent jamais de la sécheresse.

le maintien d’une couverture d’herbes sauvages et de déchets végétaux le long du mur contribuent à maintenir une humidité constante.

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Le chemin  est recouvert d’herbes fauchées régulièrement. En effet le désherbage complet fragiliserait le sol qui serait érodé par les fortes pluies et laisserait place aux ornières.

Des déchets de taille et de désherbage sont accumulés le long du mur. Ils génèrent une humidité permanente et créent de l’humus.

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