Les fleurs sont au rendez-vous ce printemps laissant espérer de bonnes récoltes de fruits et de légumes.

Pommier en fleurs


la roquette, les fèves et les fraisiers en fleurs sur la parcelle d’Aurore.

La mâche de Brian promet de se ressemer abondamment.

Les blettes de Marianne sont magnifiques!


Les jolies fleurs de fève.

Les toutes jeunes feuilles de tilleul sont prêtes , un vrai régal en salade!


Le romarin de Brian.

L’alliaire une plante sauvage comestible.


Comment cultiver l’eau au jardin

Comment “cultiver” l’eau au jardin.
C’est le moment d’étoffer les andains avec de nouveaux arrivages de déchets végétaux (on prend tout sauf les conifères et les lauriers cerises). Ces grosses « éponges » qui se gorgent d’eau en ce moment nous permettront de tenir tout l’été sans arroser le jardin. En effet les racines ou plutôt les mycorhizes des arbres et de certaines plantes iront chercher fraîcheur et humidité sous les andains ainsi qu’un humus produit en permanence.

Le bosquet comestible

Dans le bosquet comestible, zone collective du jardin, pas d’arrosage. La végétation sauvage “maîtrisée” telles que les ronces, la potentille rampante, le liseron (uniquement des plantes détestées par les jardiniers conventionnels 😐) nous servent de couvre sol vivant et conservent l’ombre, la fraîcheur et l’humidité au pied des plantes cultivées. En se décomposant, car nous en arrachons de temps en temps quand elles se montrent un peu trop entreprenantes, elles enrichissent le sol. Par leurs racines elles contribuent à aérer et à ameublir le sol même en cas de grosses pluies battantes ainsi qu’à multiplier la vie souterraine en favorisant les micros organismes (mycorhizes, bactéries, micro faune etc.…). Bien sur les limaces et les escargots prolifèrent aussi (et nous mangent pas mal de jeunes plantes) mais ils ont également leur rôle à jouer en éliminant les champignons pathogènes et en favorisant les bons.

Le petit chêne vert (Ilex ballota) bien au frais entouré de potentille rampante et de liseron.

Ainsi que le petit poirier de 3 ans.

Pêcher et groseiller les pieds à l’ombre et bien nourris par une terre toujours riche et humide.

Les herbacées également prolifèrent, ici tanaisie et escholtzia.


Et là fenouil, raifort et agastache.

Et encore là grande camomille, mélisse, nigelle, sédum etc….

La vigne a les pieds au frais sous cet andain recouvert de liserons et de ronces.

Ainsi que les framboisiers.

La poirée en graines, la menthe en fleurs, les nigelles en graines etc…

Ici un cardon, un gattilier et encore de jeunes arbres fruitiers entourés de potentilles, de ronces et de liserons. Merci la nature, et vive la biodiversité!

Les parcelles du jardin partagé

Lara, Sarah, Marie et Elisabeth sont toutes des mamans de jeunes enfants qui jardinent en famille et qui ont à cœur de sensibiliser les enfants au plaisir de produire des fruits et des légumes tout en respectant la nature. Leur but n’est pas de produire un maximum mais de pratiquer une activité familiale au contact du vivant et de découvrir des saveurs et des parfums qu’elles et ils ont eux mêmes cultivés.


Courges, aubergines, tomates poussent avec un minimum de soins.

Un petit jardin «atelier » avec ça et là des choux, des aubergines, des topinambours, des tomates….

Un carré de fraises, l’un des fruits préférés des enfants!

Choux et blettes amoureusement protégés du soleil.

Quelle joie de voir surgir une aubergine!

Un mûrier sans épines, indispensable pour les tous petits.

Bientôt le plaisir de cueillir les premières courgettes!

Eh oui la ciboulette elle aussi fleurit et fait des graines qu’on pourra ressemer, découverte du cycle végétatif!

Le parfum de la lavande, les petites « maracas » des nigelles de Damas qui bientôt offriront leurs jolies graines noires à croquer comme du poivre.

Duo de topinambours et de tomates cerises, les préférées des enfants! Et quel plaisir de déterrer les tubercules de topinambours en automne comme un trésor enfouis sous terre sans compter les magnifiques fleurs de fin d’été.